ADR et RevPAR : ces indicateurs hôteliers qui vous donnent mal à la tête
Vous avez sans doute déjà entendu parler de l’ADR et du RevPAR si vous travaillez dans l’hôtellerie. Ces deux indicateurs sont partout, mais souvent mal compris ou mal utilisés. Aujourd’hui, on va décortiquer tout ça pour que vous puissiez enfin briller en réunion.
L’ADR, ce n’est pas si compliqué
Commençons par l’ADR (Average Daily Rate). En gros, c’est le prix moyen de vos chambres vendues sur une période donnée. La formule est simple : vous prenez votre revenu total des chambres et vous divisez par le nombre de chambres vendues.
💡 Astuce : Pour calculer rapidement votre ADR, utilisez cette formule : Revenu total / Nombre de chambres vendues. Par exemple, 10 000€ ÷ 100 chambres = 100€ d’ADR.
Le RevPAR, le cousin qui voit plus loin
Le RevPAR (Revenue Per Available Room) regarde le revenu par chambre disponible, qu’elle soit occupée ou pas. Deux méthodes de calcul :
- Revenu total ÷ Nombre total de chambres disponibles
- ADR × Taux d’occupation
Indicateur | Formule | Exemple |
---|---|---|
ADR | Revenu total / Chambres vendues | 10 000€ / 100 = 100€ |
RevPAR | ADR × Taux d’occupation | 100€ × 80% = 80€ |
Quand utiliser quoi ?
Utilisez l’ADR pour :
- Comparer vos prix avec la concurrence
- Voir si votre stratégie tarifaire fonctionne
- Impressionner votre boss avec des gros chiffres
Utilisez le RevPAR pour :
- Analyser la performance globale de votre établissement
- Comparer différents hôtels entre eux
- Avoir une vision réaliste de votre business
Pro tip : Ne vous contentez jamais d’un seul indicateur. L’ADR et le RevPAR sont complémentaires et doivent être analysés ensemble pour une vision complète de votre performance.
La vérité sur ces indicateurs
Soyons honnêtes : ces indicateurs ne sont pas parfaits. C’est un peu comme les notes à l’école – ça donne une idée, mais ça ne dit pas tout. Le vrai secret, c’est de les utiliser ensemble. L’ADR vous dit si vos prix sont bons, le RevPAR vous dit si votre business tourne. Et n’oubliez pas : un bon ADR avec un mauvais taux d’occupation, c’est comme avoir une Ferrari sans essence – ça brille mais ça n’avance pas. De même, un excellent RevPAR peut cacher des marges désastreuses si vos coûts sont mal maîtrisés.