Quel est un bon ratio de rentabilité ?

Les ratios de rentabilité : mythes et réalités

Vous savez, quand on parle de ratios de rentabilité en entreprise, on entend souvent n’importe quoi. Des consultants qui balancent des chiffres magiques, des articles LinkedIn qui vous promettent la lune… Aujourd’hui, je vais tenter de démystifier tout ça, parce que franchement, il est temps de remettre les pendules à l’heure.

Le roe, ce faux ami

Le fameux Return on Equity. On vous dit qu’il faut viser 10-15% minimum, sinon vous êtes nuls. Mais en fait, c’est comme dire qu’il faut gagner 10 000€ par mois pour être heureux : ça dépend complètement du contexte. Dans la grande distribution, 15% c’est excellent. Dans l’industrie lourde, 8% peut être tout à fait correct.

Pro tip : Ne comparez jamais vos ratios ROE avec des entreprises d’autres secteurs, vous risqueriez de tirer des conclusions erronées.

Le roa, ou l’art de comparer des pommes et des poires

Parlons du Return on Assets. On vous bassine avec le seuil magique des 5%. Mais c’est comme comparer le salaire d’un développeur à Paris avec celui d’un boulanger en Creuse : ça n’a aucun sens sans contexte.

Secteur ROA moyen ROE moyen
Grande distribution 4-6% 12-15%
Industrie lourde 3-5% 8-10%

La marge nette, cette obsession inutile

💡 Astuce : Analysez toujours votre marge nette en parallèle avec votre volume d’activité et votre rotation des stocks.

Comment vraiment utiliser ces ratios ?

Au lieu de vous focaliser sur des chiffres magiques, voici ce qui compte vraiment :

  • Comparez-vous à vos concurrents directs
  • Regardez les tendances sur plusieurs années
  • Utilisez plusieurs indicateurs

Comment améliorer (vraiment) vos ratios

Oubliez les recettes toutes faites. Si vous voulez vraiment améliorer vos ratios, voici ce qui marche :

  • Optimisez vos processus avant de couper dans les coûts
  • Investissez dans la formation
  • Innovez plutôt que de copier la concurrence

La vérité, c’est que les ratios ne sont que des indicateurs. Ils vous disent où vous en êtes, pas où vous devriez aller. C’est comme le GPS : il vous montre votre position, mais c’est à vous de décider de la destination.