Le rendement hôtelier, ce truc dont tout le monde parle sans vraiment comprendre
Vous avez sûrement déjà entendu parler du rendement hôtelier, ce terme un peu flou qui fait fantasmer les investisseurs. Pourtant, derrière ce concept se cache une réalité bien plus complexe qu’il n’y paraît.
Pro tip : Le rendement hôtelier ne se résume pas à un simple calcul mathématique, il faut prendre en compte de nombreux facteurs pour avoir une vision complète.
Les fameux KPI, ou l’art de se compliquer la vie
Le taux d’occupation, ce menteur
Premier indicateur que tout le monde connaît : le taux d’occupation. On divise le nombre de chambres occupées par le nombre total de chambres disponibles. Sauf que voilà, avoir un taux d’occupation de 100% en vendant toutes ses chambres à 10€ la nuit, ce n’est pas vraiment un signe de bonne santé.
| Indicateur | Formule | Importance |
|---|---|---|
| Taux d’occupation | Chambres occupées / Chambres totales | Moyenne |
| RevPAR | Revenu / Chambres disponibles | Haute |
Le RevPAR, le chouchou des analystes
Le RevPAR combine le taux d’occupation et le prix moyen. Un super indicateur sur le papier, mais qui cache pas mal de subtilités.
💡 Astuce : Pour calculer votre RevPAR optimal, analysez les données historiques de votre établissement sur au moins 2 ans.
Comment vraiment optimiser son rendement
Voici les points essentiels à retenir :
- Le revenue management n’est pas une science exacte
- La formation du personnel est cruciale
- L’état des installations compte plus que jamais
Le mot de la fin
Le rendement hôtelier, c’est comme la cuisine : il y a la théorie, et il y a la pratique. Vous pouvez avoir tous les KPI du monde, si vous ne comprenez pas votre marché et vos clients, vous n’irez pas loin.
Pro tip : Concentrez-vous d’abord sur la satisfaction client avant de vous perdre dans les métriques complexes.
Et surtout, méfiez-vous des consultants qui vous promettent monts et merveilles avec leurs tableaux Excel. La réalité du terrain est souvent bien différente des projections sur papier glacé.