Bienvenue dans l’univers pas si glamour de la franchise hôtelière
Vous vous demandez si ouvrir un hôtel en franchise est vraiment la poule aux œufs d’or qu’on vous a vendue ? Je me suis penché sur ce business model qui fait rêver beaucoup d’entrepreneurs, mais qui cache parfois des réalités moins reluisantes qu’il n’y paraît.
Le pitch de vente VS la réalité du terrain
Commençons par le B.A.-BA : la franchise hôtelière, c’est l’art de payer cher pour utiliser la marque d’un autre. Vous restez indépendant juridiquement, mais vous devez suivre les règles du franchiseur à la lettre. Accor, B&B Hotels, Best Western… ces groupes vous promettent monts et merveilles, mais regardons les chiffres de plus près.
Frais | Coût moyen |
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Droits d’entrée | 200 000 – 800 000€ |
Redevances annuelles | 3-8% du CA |
Travaux par chambre | 15 000 – 35 000€ |
La douloureuse note d’entrée
Premier choc : les droits d’entrée. De quoi refroidir les plus motivés.
💡 Astuce : Négociez les droits d’entrée en fonction du nombre de chambres et de la localisation. Certains franchiseurs sont plus flexibles que d’autres.
Le parcours du combattant de la rentabilité
Les points clés pour la rentabilité :
Pro tip : Visez un GOP (profit d’exploitation brut) d’au moins 30% du CA pour assurer la viabilité à long terme de votre établissement.
Les vrais chiffres qui font mal
La réalité est plus nuancée que les promesses commerciales. Pour être rentable, votre hôtel doit générer un GOP d’environ 25-35% du CA.
Le nerf de la guerre : l’emplacement
L’emplacement reste crucial pour le succès. Les meilleurs spots sont soit déjà pris, soit hors de prix.
Alors, toujours partant ?
Si vous n’êtes pas encore découragé, sachez qu’il faut compter 7 à 10 ans pour rentabiliser votre investissement.
Comme on dit dans le métier : « En hôtellerie, les millions se gagnent millimètre par millimètre » 💰
💡 Astuce : Explorez les concepts hybrides (hôtel + coworking) pour diversifier vos sources de revenus.