L’hôtellerie de luxe française : entre dinosaures et nouveaux prédateurs
Vous vous demandez qui dirige vraiment l’hôtellerie haut de gamme en France ? Je me suis penché sur ce secteur où les groupes historiques doivent composer avec de nouveaux acteurs qui bouleversent les codes.
Les mastodontes qui dominent (encore) le marché
Accor : le géant qui ne dort jamais
Parlons d’abord d’Accor, ce mastodonte né en 1967 qui s’est offert le luxe de racheter Fairmont, Raffles et Swissôtel en 2016 pour près de 3 milliards €. Une opération qui ressemble à s’y méprendre à ces startups qui lèvent des sommes folles… sauf qu’Accor génère des profits. Avec Sofitel comme fer de lance dans plus de 40 pays, le groupe gère aujourd’hui plus de 5000 établissements.
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Barrière : le vieux lion qui a encore des griffes
Créé en 1912, Barrière fait figure d’ancêtre du secteur. Mais ne vous y trompez pas : avec 32 hôtels et 30 casinos, le groupe familial n’est pas près de lâcher sa part du gâteau.
Groupe | Nombre d’hôtels | Présence internationale |
---|---|---|
Accor | 5000+ | 40+ pays |
Barrière | 32 | 5 pays |
Les nouveaux requins qui veulent leur part
Lov group : le petit nouveau qui fait peur
Stéphane Courbit et sa collection d’hôtels lifestyle débarquent avec la subtilité d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Leur concept Maisons Pariente cible les millennials fortunés qui trouvent que le Plaza Athénée fait « trop boomer ».
Pro tip : Les nouveaux acteurs comme LOV Group misent beaucoup sur l’expérience digitale. N’hésitez pas à suivre leurs réseaux sociaux pour des offres exclusives.
Michel reybier : le sniper de l’ultra-luxe
Pendant que les autres se battent pour le marché du luxe « classique », la Collection Michel Reybier vise plus haut avec La Réserve Paris ou Genève. On parle de suites à 15 000€ la nuit et de service tellement personnalisé que le majordome connaît votre marque de dentifrice préférée.
Le futur ne sera pas un long fleuve tranquille
Les défis actuels :
En attendant, les grands groupes historiques tiennent bon face aux nouveaux entrants. C’est un peu comme si les dinosaures avaient appris à utiliser des smartphones : ils s’adaptent, évoluent, mais gardent leur ADN.